asteartea

קרל ליבקנכט

Минск
מינסק
Minsk

Protesta comunista en Minsk (Bielorrusia soviética) contra el asesinato de karl Liebknecht & Roza Luksemburg por perros del SPD. Fotos de K. Liebknecht & pancartas en varios idiomas.
Minsk, 1919.
Retrato de Karl Liebknecht (comunista asesinado por socialdemócratas)
 & pancarta que llama a enfrentar el terror blanco con el terror rojo.


белому терорру
везпошадныи красныи террор
коммунистическая ячейка губвоемком


http://www.filmmuseum.at/jart/prj3/filmmuseum/main.jart?rel=en&content-id=1345480920991&reserve-mode=active

igandea

"Giza eskubideen" inperialismoa Haiti "baketzen"

Trotskistak N.B.E.ren aurka



"Faxismoa inperialismoaren motarik basati eta nardagarriena da. Baina horrek ez du erran nahi langileriak eta herri zapalduek inperialismoari men egin behar diotenik bere mozorro demokratikoa jartzen duenean"

—Trotsky, 'Faxismoa eta mundu koloniala' (1938).

Armed self-defense / Autodefentsa armatua

Trotsky, Robert F. Williams, eta abar.
Троцкий, Роберт Ф. Уильямс, etc.

larunbata

Lucie Leiziaga, nafar komunista bat Lenin eta Trotskyren Mosku sobietarrean

Jeanne Leziagazahar ("Lucie Leiziaga"), Donapaleuko komunista

Hona hemen Trotsky boltxebikeak Lucie Leiziaga euskal komunistari bidalitako eskutitza.

      Jaiotzez Jeanne Leziagazahar zuen izena eta Donapaleun (Nafarroa Beherean) sortu zen 1880an. SFIO-n hasi zen militatzen 1. Mundu Gerlak eztanda egin baino lehenago. Ondoren Alderdi Komunista – Internazional Komunistaren Adar Frantsesean (PC-SFIC-en) buruzagitza ardurak izan zituen. Lenin eta Trotskyren garaiko III. Internazionalean lan politikoak egin zituen Moskun.

      Hemen bere ezizenaren deitura euskaldundu den arren «L. Leiciague» da erarik arruntena prentsa frantsesean.

Marxists.org-en azaltzen den bezala agertzen da hemen Trotskyren gutuna (izenburua izan ezik).

 

Lev Trotsky:
LETTRE A LUCIE LEIZIAGA
SUR L’HUMANITÉ

1921eko ekainak 23

(1. ZATIA)

Lenin eta Trotsky L'Humanitéren azalean. "Bizi bedi batzarren errepublika!"
 

Moscou, le 23 juillet 1921

Chère camarade,

J'accède à votre désir et je vous expose plus en détails mon point de vue sur l'Humanité.

1 –

Les comptes rendus parlementaires occupent une place importante dans le journal communiste fran­çais. Ce n'est pas que nous considérions, comme le font les réformistes, la participation au Parlement comme une méthode fondamentale ou particulièrement importante de la lutte de la classe ouvrière, mais nous donnons au Parlement et au parlementarisme la place qu'ils occupent réellement dans la société actuelle, afin de dissiper par là les préjugés du réformisme parlementaire en même temps que les superstitions anti-parlementaires de l'anarchisme. Le but des comptes rendus parlementaires est de montrer aux ouvriers le rôle véritable du Parle­ment et des partis qui y sont représentés. Or, à mon avis, la rubrique parlementaire de l'Humanité n'est pas du tout ce qu'elle devrait être. Les débats y sont relatés dans le style courant, frivole, du journalisme, sous forme de plaisanteries, d'allusions ... Jamais on n'indique à quel parti appartient l'orateur, les intérêts de la classe ou de la fraction de classe qu'ils représentent, jamais on ne dévoile le caractère de classe des idées soutenues, jamais on ne découvre le sens, l'essence des discours et des propositions, toutes ramenées à des contradictions dans la forme, à des jeux de mots, à des plaisanteries. Arrêtez dans la rue, au sortir de l'usine, cent ouvriers et lisez-leur le compte rendu parlementaire de l'Humanité, je suis sûr que quatre-vingt-dix-neuf n'y comprendront ni n'y ap­prendront rien; quant au centième, peut-être y comprendra-t-il quelque chose, mais il n'y apprendra rien. Ce n'est pas dans un style de journalistes causant entre eux au fumoir de la Chambre que l'on peut décrire, dans un jour­nal ouvrier, le Parlement et la lutte dont il est le cadre.

Ce qu'il faut surtout, c'est la clarté, la netteté, la popularité. Je ne veux pas dire par-là qu'il faille donner de secs résumés des débats avec des remarques sur les orateurs et les partis. Bien au contraire, les comptes rendus doivent avoir un caractère vivant, un caractère d'agitation. Mais l'auteur doit se repré­senter nettement son lecteur, il doit s'assigner comme tâche de découvrir à ses lecteurs la signification de classe du travail et des manoeuvres parlementaires. li suffit parfois de deux mots bien choisis dans un dis­cours pour caractériser non seulement l'orateur, mais tout son parti. Il faut répéter, souligner, insister, répé­ter encore et souligner encore, et non pas papillonner en vrai journaliste à la surface des discussions par­lementaires.

2 –

 L'attitude de l'Humanité vis-à-vis des dissidents est par trop indéterminée, et même parfois le con­traire de ce qu'elle devrait être. La scission est chose sérieuse et, du moment que nous l'avons reconnue inévi­table, il faut que la masse en comprenne toute la signification. Il faut démasquer impitoyablement la politique des dissidents. Il faut tourner en ridicule leurs chefs et leur presse devant la masse, et les lui rendre odieux. Ainsi la masse du parti parviendra-t-elle à une netteté, une clarté politiques beaucoup plus grandes. Dans le numéro du 17 avril dernier, le camarade Launat adopte envers les dissidents une attitude radicalement fausse. Il exprime le désir que le texte du projet de loi de Paul-Boncour paraisse le plus vite possible afin que l'on puisse juger si les divergences de vue sont véritablement aussi irréductibles que l'affirme Blum. Tout cet article, ainsi d'ailleurs que d'autres sur ce même sujet, donne l'impression que nous ne conduisons pas contre les longuettistes une lutte politique à mort, mais une simple discussion entre camarades. Ce devrait être exactement le contraire. Il est nécessaire, cela va de soi, de détacher des longuettistes la fraction des ouvriers qu'ils entraînent derrière eux. Mais ce n'est que par une campagne impitoyable contre le longuettisme dans toutes ses manifestations, que nous y arriverons.


3 –

J'ai lu, dans le numéro du 5 mai, l'article du camarade Frossard intitulé « Sang-froid et discipline ». Dans son essence, cet article est entièrement juste, dans la mesure où il expose ce qu'il faut faire et comment le faire. Mais il est insuffisant, car il ne donne pas suffisamment libre cours au sentiment de révolte qui a envahi l'élite de la classe ouvrière. Le ton même du journal manquait de fermeté et d'énergie. Le journal n'a pas suppléé à l'insuffisance de la fraction parlementaire dont l'action a été extrêmement faible et même radicalement fausse. Je n'oserais l'affirmer, mais il me semble qu'il devait exister des formes de protestation telles qu'elles n'enga­geassent pas le parti dans une action décisive. L'Humanité ne citait aucune action à ce sujet.

4 –

 Le numéro du 3 avril contient un article intitulé « Christianisme et socialisme ». Cet article est en con­tradiction flagrante avec le marxisme, car on veut y faire reposer le socialisme sur des lieux communs avec l'Evangile. L'auteur se réclame de la Russie soviétique où l'Eglise est tolérée, et il exige que le parti communiste français imite sous ce rapport la République des soviets. Mais il y a là une confusion d'idées monstrueuse. La République soviétique est un Etat, qui est forcé de tolérer chez lui les préjugés et leur expression organisée, l'Eglise. Le parti communiste est une union volontaire de gens dont les idées sont identiques, et il ne peut souffrir dans son sein la propagande du socialisme chrétien. A plus forte raison ne peut-il mettre à la disposition de cette propagande les colonnes de son organe central, et lui permettre de s'exprimer dans des articles importants. Le parti peut se résigner à ce que certains de ses membres, particulièrement des ouvriers et paysans, ne soient pas encore dégagés des préjugés religieux mais, en tant que parti, il doit, par ses organismes dirigeants, travailler à éclairer les masses. En tout cas, nous ne pouvons permettre à des intellectuels mystiques de faire du parti un auditoire où ils débiteront leurs rêveries religieuses. Au moment décisif, ces éléments, neuf fois sur dix, donne­ront leur préférence au côté religieux de leur nature, et ils entraveront l'action révolutionnaire. [Jarraitzen du]

—Liev Trotsky
 
Donapaleuko dokumentu honen arabera J. Leziagazaharren aita arotza zen.

Trotsky, Armada Gorriaren sortzailea L'Humanitéren arabera.

 

Lizagarai: "Proletalgoaren etsai izango litzateke bera lausengatuko lukeena"

Lizagarai


Proletalgoaren etsai izango litzateke bera lausengatuko lukeena, bera losintxatzeko asmoz gezurrezko istorio sasi-iraultzaileak sortuko lituzkeenak, biharko nabigatzaileentzat mapa faltsuak marraztuko lituzkeen kartografoa bezain kriminala”
—H.P.-O. Lizagarai (1838-1901) : Histoire da la Commune de 1871 / La Comuna de París

“Sería un enemigo del proletariado quien le halagase, el que construyese para adularle falsas leyendas pseudo-revolucionarias, tan criminal como el cartógrafo que trazase mapas embusteros para los navegantes del mañana”
—H.P.-O. Lizagarai [Lissagaray] (1838-1901) : La Comuna de París (Txalaparta argitaletxea)

ostirala

Lokarri eta Sortu sionismoa zuritzen


Ekitaldian, bertzeak bertze, Perez Esquivel, Nora Cortiñas Maiatzeko Plazako Amonen (L.F.) elkarteko presidentea, Alberto Spektorowski sionista eta Paul Rios Lokarri·ko koordinatzailea.

larunbata

Sexua Alemania Demokratikoan


Nudismo en las playas bálticas de la RDA (Republica Democratica Alemana):
en el estado obrero burocraticamente deformado el estatus de la mujer era
superior al de la Alemania capitalista

 

‘RDA - L’amour autrement’

 Dokumentalaren esteka (frantsesez): http://mai68.org/spip/spip.php?article1255

Dokumental honek frogatzen duen moduan —Alemania Demokratikoan emazteen egoera Alemania kapitalistan baino askoz justuagoa izateaz gain— askatasun- eta hezkuntza-sexuala garatuagoa zegoen Alemaniar Errepublika Demokratikoan harresi antifaxistaren alde kapitalistan baino.

Burgesiaren hedabideek onartu behar izan dute:

«Une grande enquête sur la sexualité (débridée) des Allemands de l'Est, menée avec humour et impertinence.

Publiées en 1980 par Kurt Starke, sociologue et sexologue de Leipzig, des statistiques sur la capacité orgasmique des citoyens de RDA avaient déjà fait pâlir d'envie leurs voisins de RFA : deux tiers des Allemands de l'Est âgés de 16 ans se déclaraient satisfaits de leurs expériences sexuelles, le chiffre atteignant même 98% dans la tranche des 20 ans. En outre, 38% des personnes interrogées, soit deux fois plus qu'à l'Ouest, disaient avoir des relations avec leur(s) partenaire(s) plus de quatre fois par semaine ! Des résultats totalement à rebours des fantasmes occidentaux. Ainsi, le totalitarisme n'aurait pas été préjudiciable à la libido, bien au contraire ? Après l'unification allemande et la comparaison systématique entre l'Est et l'Ouest entreprise par des sociologues, il fallut se rendre à l'évidence : côté sexe, les Ossis sortaient grands vainqueurs de la confrontation... Comment cela était-il possible ? L'Ouest n'avait-il pas déjà tout fait pour le plaisir de ses citoyens ? Qu'est-ce qui aurait rendu les Wessis si paresseux au lit ? La société de consommation ? Le porno à tous les coins de rue ? Enquête.»


Educación sexual en la archimalvada RDA (Republica Democratica Alemana)
Spartakist: "Für den kommunismus Lenins, Liebknechts und Luxemburgs"
Treptower Park, Ekialdeko Berlin, 1989-12-30

Liev Sedov

Лев Львович Седов

On The Road To The Proletarian Revolution (Esteban Bilbao)

[ Esteban Bilbao euskal komunistaren artikulua amerikar prentsan]
"...Defend Iraq Against U.S. Imperialist Attack!..." (ICL. Spartacist league / Spartacus Youth Club)
CLEARING AWAY THE
PETTY BOURGEOIS FOG
ON THE ROAD TO THE PROLETARIAN REVOLUTION

Esteban Bilbao (basque communist)

[...]

T

he proletariat, in order to win, requires an energetic, gifted and disciplined leading party; a party that knows seriously how to calculate the greatness of its mission; a party capable of appreciating at every given moment its own forces and those of the enemy; a party that knows how to throw out of its midst mercilessly, all the demagogic fanfarronade of ignorance; a party which is not amenable to the adulation of incompetents or to the intrigues of arrivists or the struggle among militants for degenerate and contemplible motives; a party, finally which appreciates the merit of each of its men for the intrinsic value which he holds for the revolution and not for the degree of servile obedience which pretends to have. Unfortunately, everything still remains to be done. We must dispel dangerous illusion if the disaster is to be avoided. The Communist party must be an iron weapon, but the truth is that right now it is nothing more than a wooden sword. To the proletariat which, its all, we must expound the naked in the future struggles, will have to risk truth. The responsibility of the people that find themselves today at the head of the Communist party is truly enoromus [sic]. They think that the revolution can be a game of chance. [...]

Bilbo, 1931ko apirila

Esteban BILBAO: The Militant - Organ of the Communist League of America [Opposition]; july 25, 1931 / 1931ko uztailaren 25a

 

 

 
Komitee für soziale Verteidigung (KfsV)

 

EN LA RUTA DE LA REVOLUCIÓN PROLETARIA:
DISIPANDO LA NIEBLA
(Esteban Bilbao)


[...]

E

l proletariado para vencer necesita un partido director enérgico, genial y disciplinado; un partido que sepa serenamente calcular toda la grandeza de su misión; un partido capaz de apreciar en todo momento las fuerzas propias y las del enemigo; un partido que sepa desterrar de su seno, sin piedad, toda fanfarronería demagógica de la ignorancia; un partido al que no puedan tener acceso ni la adulación de los incapaces, ni la intriga de los arribistas, ni las pugnas entre militantes por motivos bastardos y despreciables; un partido, en fin, que aprecie el mérito de cada uno de sus hombres por el valor intrínseco que entraña para la revolución y no por el grado de obediencia servil de que finja estar poseído. Indudablemente que este partido no puede ser otro que el partido comunista. Desgraciadamente, aquí está casi todo por hacer. Hay que desterrar toda ilusión nociva si se quiere evitar el desastre. El partido comunista debe ser, sí, un arma de acero, pero la verdad es que, hoy por hoy, no pasa de ser un cuchillo de madera. Al proletariado, que en las próximas batallas ha de poner toda su carne en el asador, hay que exponerle la verdad desnuda. La responsabilidad de los hombres que se hallan hoy al frente del partido comunista es verdaderamente enorme. piensen que la revolución no puede ser un juego de azar. [...]

 

Esteban Bilbao, en En la ruta de la revolución proletaria: Disipando la niebla; Bilbo, abril de 1931 /1931ko apirila

 

(Comunismo nº1, mayo de 1931, vía Revista COMUNISMO (1931-1934) La herencia teórica del marxismo español)

"Stalinism undermines the workers st..." (Spartacist)

igandea

Kontrairaultzaileen sareen aurka: gora Defentsa Harresi Antifaxista!


Azkarraga eta Lopez Aguilar (PsoE).
Lopez Aguilar:
El gobierno «no va a escatimar ningún esfuerzo» para
«construir imputaciones» contra presos politicos.
Sare kontrairaultzailea
Burgesiak Berlingo Defentsa Harresi Antifaxistaren desagerpenaren 25. urtemuga ospatzen ari da egunotan eta Sare-koek ez dute aukera galdu eta kapitalisten festara batu dira: Izan ere, Euskal Herriko kaleetan Sare-ren kartel bat ikus daiteke nonahi, Berlingo harresi antifaxista mailukatzen duen pertsona baten irudia agertzen delarik. Joseba Azkarraga da Sare-ko buruzagietako bat, eta horrelako adierazpenak egiteko gai zen duela gutxi arte:

Bienvenidas sean todas las detenciones. Me alegra que se produzcan y cuantas más se produzcan mejor

Joseba Azkarraga (Eusko Alkartasuna, 2008ko iraila; gaur Sare-ko buruetako bat!)

Beraz, zer espero daiteke Sare-taz horrelako adierazpen nazkagarriak egiteko gai zen txakur bat buruzagitzat izendatzen badu?

Berlin, 1988-7-1
Alemania kapitalistatik ihes eginez, anarkistak Defentsa Harresi Antifaxistaren gainean
http://marxists.org/history/etol/newspape/workersvanguard/1988/0459_12_08_1988.pdf

ostirala

Marx: "Soldatapeko lanaren sistema abolitu!”



Langileriak [...] ulertu behar du egungo sistemak, nahiz-eta hamaika miseriaren erantzule izan,  aldi berean gizartearen berreraikuntza ekonomikoa gauzatzeko beharrezkoak diren baldintza materialak eta forma sozialak sortzen dituela. Honako goiburu kontserbadorearen ordez: “Soldata justu bat lanaldi justu baten truke!”, bere banderan honako aldarrikapen iraultzailea idatzi beharko du: “Soldatapeko lanaren sistema abolitu!”

—Karl MARX (1865): Salaire, prix et profit / Salario, precio y ganancia

Moreno Cabrera (2014ko azaroa)



Juan Carlos Moreno Cabrera

osteguna

Lugoko hautagaitza komunista (Espainiako Alderdi Komunista)


CANDIDATURA COMUNISTA DE LUGO
(P.C.E.)

Novembro de 1933

[...]

8.         Liberación nacional de todos los pueblos oprimidos. El Gobierno Obrero y Campesino reconocerá a Cataluña, Vasconia y Galicia el pleno derecho de disponer de sí mismas hasta la separación de España y la formación de Estados independientes.

9.         Liberación inmediata y completa sin restricción, ni limitación de Marruecos y demás Colonias.

10.       Supresión de la Guardia  civil y de Asalto y de todas las fuerzas armadas de los capitalistas y terratenientes. Armamento general de los obreros y campesinos. Liquidación de la burocracia hostil al pueblo y elección de los funcionarios públicos por los Soviets.

11.       Supresión del ejército permanente, como instrumento que es en mano de los capitalistas y terratenientes. Liquidación de los generales y del cuerpo de oficiales. Elección democrática de los comandantes por los soldados. Elección por los soldados de sus diputados a los Soviets de los obreros, campesinos y soldados. Creación de un Ejército Rojo obrero y campesino, que defenderá los intereses de las masas populares y de la revolución.

12.       Solidaridad proletaria con los oprimidos del mundo entero y alianza fraternal con la Unión Soviética, que construye victoriosamente el socialismo y constituye una potente fortaleza para el proletariado mundial y los pueblos oprimidos contra el fascismo internacional y las fuerzas de la reacción capitalista.

¡Adelante! ¡A la lucha, clase contra clase! ¡Pobres contra ricos! ¡Oprimidos contra opresores! ¡Explotados contra explotadores! ¡Revolución frente a la contrarrevolución! ¡Abajo la revolución [sic] y el fascismo!
¡Abajo el Gobierno y el Parlamento de la contrarrevolución!
¡Viva el Gobierno Obrero y Campesino! ¡Vivan los Soviets de los obreros, campesinos y soldados!
¡Viva la República Soviética de España! ¡Viva el triunfo de la Revolución mundial!
¡Todos a votar las listas comunistas!

«De la Plataforma y Programas del Gobierno Obrero y Campesino»
[...]
Lugo 16-11-1933

Nuestro postrer saludo a Robert de Fauconnet (SBLE)

Nuestro postrer saludo a Robert de Fauconnet
La Voz Leninista
número 2, Barcelona, 23 de agosto de 1937


P

or falta de espacio nos hemos visto obligados a publicar con retraso la biografía de la joven figura de militante bolchevique-leninista Robert de Fauconnet, muerto heroicamente a la cabeza de un grupo de milicianos durante el ataque al manicomio de Huesca, que tuvo lugar el día 1º de septiembre de 1936.
         
Siendo estudiante en 1933, fue uno de los fundadores del Círculo de Estudios
Marxistas de Marsella, en el que desplegó gran actividad aunque sin estar adscrito a
ningún partido determinado. Más tarde, durante las discusiones en que diferentes
concepciones políticas se enfrentaban, tuvo ocasión de apreciar los argumentos y
posiciones revolucionarias internacionalistas de nuestro movimiento, en rudo contraste con el stalinismo burocrático y social-patriota, terminando por adherirse a nuestro grupo de Marsella, en el que por su actividad y dotes relevantes ocupó el cargo de secretario.

Entrando en quintas siguió practicando activamente la lucha antimilitarista, hoy
abandonada por completo por los stalinianos, y después de algunos encarcelamientos fue condenado por el Tribunal Militar al batallón disciplinario de Corte (Córcega). Fugado durante el viaje, pasó a España donde fue detenido, puesto en libertad pocos días antes del 19 de julio, en que tomó parte activamente en todos los combates callejeros, marchando seguidamente al frente con la primera columna del P.O.U.M. hacia Zaragoza.

Encontrándose en Barcelona el 15 de agosto con objeto de reclutar refuerzos para
la columna internacional del P.O.U.M., organizó en grupo una veintena de camaradas de la IV Internacional, fue elegido miembro del comité político y responsable militar, hasta que un audaz ataque a las trincheras fascistas fue segada su vida por una bala enemiga.

Nuestro saludo al camarada Robert de Fauconnet, caído por la Revolución
Española y Mundial bajo la bandera de la IV Internacional.

asteazkena

"Preso politikoak askatu!"

http://amnistiapresos.blogspot.com.es/2014/11/difusion-denuncia-press-politics.html

Euskal Herria

Preso politikoak askatu!

Lucio García Blanco, Manuel Pérez Martínez, Juan García Martín eta Victoria Méndez preso politikoei ezarritako azken zigorrak, guztien adina 65 urtetik gorakoa delarik, bizi osorako espetxe zigor hizkutuak dira.

Komunista zahar hauek bizitza osoa daramate langileen interesak babestuz, sarritan horregatik atxilotuak eta espetxeratuak izan direlarik. Tinkotasun eta erresistentzia adibideak dira.

Jasan dituzten azken epaiketa fartsetan, sumarioak asmatuak edota aldatuak izan dira zigor epeak era ikusgarrian hamarkadaz luzatuak izan zitezen, estatuak era honetan bere lan politikoa eta militantzia komunista zigortzen dituela lekzio bakartzat atera dezakegularik.

Bestalde, preso politiko komunista eta antifaxistak jasaten duten egoera larria salatu behar dugu: Manuel Arango Riego,
Arantza Díaz Villar, Ma José Baños Andujar eta Paco Cela gaixotasun larri eta sendaezinak dituzte, espetxean egonda zailduak izaten hari direla kontuan edukita gainera, gaixotasun hauetarako tratamendu egokia oztopatzen duena, borrokalari hauen bizitza arriskuan jarriz. Ezin dugu ahaztu gertatu berri den Isabel aparicio preso komunistaren heriotza.

Horregatik preso hororekin elkartasunerako deia egiten dugu, gaixo larri eta 65 urteko gorakoekin bereziki. Beharrezkoa da bere kasuak ezagutaraztea eta isolamendua apurtzea. Ekimen guztiak garrantzitsuak dira: txarla informatiboak, margoketak, kartelak, babes gutunak, etb.

Preso politikoen egoera langile klase osoari eragiten dion gai bat da, beraiek bere bizitzaren onena eman bait dute langile zein herri guztien interesak babesteko. Horregatik kolektibo eta elkarte guztietara haien aldarrikapenak eraman behar ditugu. preso politikoen amnistia zein gaixo larrien askatasuna entzunarazten duen ohiua presente egon dadila borroka langile eta herritar guztietan.

Preso politiko gaixoak askatu!
Bizitza zigor hizkutuen aurka!
Amnistia!

Iraultzaren eguna: Gora Urri Gorria!


Contra el fascismo y la reacción burguesa: ¡Dictadura del proletariado! (SBLE)



Gerra eta iraultza bereizezinak dira, argiago errateko, iraultzarik gabe ezin da gerra irabazi, eta are zehatzago: bakarrik proletalgoaren diktadurak irabazi dezake gerra.


 

La guerra y la revolución son inseparables, con más exactitud, la guerra no puede ser ganada sin la revolución, y con precisión aún mayor: sólo la dictadura del proletariado puede ganar la guerra.
Valentzia. Gerra zibila (1936-1939).
Milizianoak barrikada batean.
Sección Bolchevique-Leninista de España
(por la IV Internacional):
 
CONTRA EL FASCISMO Y
LA REACCIÓN BURGUESA:
¡DICTADURA DEL PROLETARIADO!
 
[Manifiesto del Primero de Mayo]
 
PROLETARIOS TODOS:
 
El 19 de julio el proletariado español llevó a cabo la más vasta insurrección de su
historia, a pesar de lo cual no consiguió romper sus cadenas. La burguesía fascista, apoyada en la solidaridad del imperialismo internacional, y ante todo de su forma más rapaz y sangrienta, el fascismo, ha declarado a la clase obrera española una guerra a muerte. España ha sido transformada en la arena de la lucha mundial entre el capitalismo y el socialismo.
 
¿Cómo ha podido ocurrir, una vez logradas las primeras y gloriosas victorias obreras, que nuestras fuerzas hayan conseguido cosechar más derrotas que victorias? ¿Cómo ocurrió que anteayer cayera Irún, ayer Málaga y que hoy Bilbao se encuentre gravemente amenazado? Nuestras derrotas son un hecho, un hecho cruento, que no debe, no obstante, arrastrarnos al fatalismo.
 
Hay que aprender de ellas en evitación de otras mayores. Nosotros no podemos quedar satisfechos con la referencia a la traición de ciertos técnicos militares ni tampoco a la “inevitabilidad” de nuestra inferioridad militar.
 
Ninguna de ambas explicaciones ataca el problema en su raíz. Es necesario preguntarse por qué la traición, lejos de constituir una excepción en nuestra guerra, nos acecha por todas partes, y por qué el proletariado mundial no nos ayuda en la misma manera que la burguesía ayuda al fascismo. La contestación a ambas preguntas es la misma. No es de orden militar, sino político. La razón de todas nuestras dificultades es la carencia del poder proletario en el Estado.
 
El proletariado carecía el 19 de julio de la dirección revolucionaria indispensable para la conquista del poder político, del poder del Estado.
 
Las organizaciones de extrema izquierda no estaban preparadas para derrotar al estado burgués. El anarcosindicalismo negó, en absoluto, la necesidad del poder político: puesto ante la amarga realidad, esta teoría ha llevado a algunos de sus jefes a rebajarse a ser servidores del Estado burgués en lugar de erigir el Estado proletario. Tampoco existía, ni existe, una vanguardia auténticamente marxista. Por otra parte, el movimiento reformista se desenmascaraba como el principal apoyo de la burguesía liberal, es decir, capitalista.
 
En una sociedad de clases el Estado es el nudo de todos los problemas. Quien posee el poder del Estado puede organizar la sociedad. El poder burgués significa traición de la revolución en beneficio del fascismo.
 
Poder proletario significa socialización de todas las reservas y actividades sociales, derechos y deberes iguales para todos, concentración de todas las fuerzas, con el fin de conseguir la victoria ante el fascismo.
 
Por este motivo, nosotros, los bolchevique-leninistas luchamos por la democracia obrera que se manifiesta, frente al fascismo y sus simpatizantes directos e indirectos, como dictadura del proletariado. Nosotros substituimos a la fórmula colaboracionista y militarista de “mando único”, la dictadura del proletariado que realiza el mando único de un modo infinitamente más rápido y eficaz.
 
Nuestra guerra es una guerra de ideas, una guerra de clases.
 
Puede ser victoriosa para nosotros solamente si persistimos en nuestro ideario clasista (mil veces superior a los ideales burgueses de derecha o de izquierda), intransigentemente y sin limitaciones mentales.
 
La primera condición de la victoria es poner término a las fórmulas negativas, como la del antifascismo a secas. Nuestra guerra es una guerra por el socialismo, por la liberación del mundo de la esclavitud y la explotación. Nuestra bandera es roja y rojinegra.[...]
 
“Sin la revolución mundial estamos perdidos” decía Lenin. Esto vale aún mucho más para España; mas para llevar al proletariado mundial a la insurrección debemos adelantarnos a él con nuestro propio ejemplo.
 
Para hacer romper al proletariado francés con el Frente Popular de la reacción es necesario liquidar antes la política frente-populista de nuestros propios líderes y contraponerle el Frente Obrero Revolucionario.
 
Para hacer insurgir a las masas oprimidas por el fascismo es necesario mostrarles la salida socialista y no pactar con nuestra propia burguesía.
 
La guerra y la revolución son inseparables, con más exactitud, la guerra no puede ser ganada sin la revolución, y con precisión aún mayor: sólo la dictadura del proletariado puede ganar la guerra.
 
¿Qué es la dictadura del proletariado?
 
La dominación de la inmensa mayoría sobre la minoría explotadora, concentración de todas las fuerzas revolucionarias para la victoria militar, política y social sobre la reacción, la ruptura definitiva con el pasado burgués.
 
¿Quién incorporará la dictadura del proletariado?
 
Los órganos democráticos de las masas, los consejos de obreros, campesinos y combatientes, sus asambleas y congresos de delegados locales, regionales y nacionales, sus comités ejecutivos revolucionarios. Los sindicatos tienen que organizar la economía, pero toda la clase tiene que tomar en su mano la suerte de la sociedad.
 
La emancipación de la clase obrera sólo puede ser obra de la clase obrera misma.
 
¡ ABAJO LA REPUBLICA BURGUESA !
 
¡ VIVA LA DICTADURA DEL PROLETARIADO !
 
Barcelona, de mayo de 1937.
SECCIÓN BOLCHEVIQUE-LENINISTA DE ESPAÑA (por la IV Internacional)
trotskisktak.blogspot