“La cocina casera, tan glorificada por los burgueses, pero
que desde el punto de vista de la economía no es en absoluto adecuada al
objetivo, es para las campesinas y en especial para las obreras un castigo
insoportable que les consume todo el tiempo libre, las priva de la posibilidad
de ir a las reuniones, de leer y de tomar parte en la lucha de clases: la
cocina doméstica, en el régimen burgués, es uno de los mejores aliados del
capital contra el obrero, al favorecer la ignorancia y el retraso de las
obreras.
El régimen sovietista es el régimen de transición del
capitalismo al comunismo, un objetivo que es imposible de realizar sin la
emancipación absoluta de todos los explotados y entre ellos de las mujeres.
Esta es la razón por la que bajo los soviets se rompen y vuelan en pedazos las
cadenas que, durante siglos, han oprimido a la obrera y la campesina.
Desde los primeros días que siguieron a la
Revolución de Octubre, las obreras comprendieron perfectamente que para ellas
se abría una nueva era de plena emancipación.”
—Inessa Armand (“Hélène Blonina”),
militante boltxebikea.
“Le
pot-au-feu, tant vanté par les bourgeois, mais qui, du point de vue de
l'économie, n'est pas du tout conforme au but, est pour les paysannes et en
particulier pour les ouvrières une peine insupportable qui leur enlève jusqu'au
dernier loisir, les privant de la possibilité d'aller aux réunions, de lire, et
de prendre part à la lutte de classe : le pot-au-feu, dans le régime
bourgeois, en favorisant l'ignorance et le caractère retardataire des ouvrières
est, de cette façon, un des meilleurs auxiliaires du bourgeois dans sa lutte
contre l'ouvrier.
Le régime soviétiste est le régime de transition du
capitalisme au communisme, qu'il est impossible de réaliser sans l'émancipation
absolue de tous les exploités et par conséquent de la femme. Voilà pourquoi
dans le régime soviétiste se brisent et volent en éclats toutes les chaînes
qui, pendant des siècles, avaient opprimé l'ouvrière et la paysanne. Dès les
premiers jours qui suivirent la révolution d'octobre, les ouvrières comprirent
parfaitement que pour elles s'ouvrait une ère nouvelle de pleine émancipation.”
—Inessa Armand (“Hélène Blonina”), militante
boltxebikea.