asteazkena

Sobietarrak euskal jesuiten aurka


Burgesiaren txakurrak Loiolan (Gipuzkoa)
BUKHARIN IGNAZIO LOIOLAKOAREN AURKA



[...] L'Ordre des jésuites, cette cohorte d'hommes élus de «l'Eglise
Bukharin / Бухарин
militante» est, après l'Inquisition, l'instrument le plus important de la politique papale.
Cet ordre s'est glissé partout, aux gouvernements et jusqu'aux écoles. Pendant un certain temps, son pouvoir se faisait sentir derrière les coulisses de tous les pays. Et aujourd'hui, le nom de « jésuite » n'est-il pas devenu une insulte, un outrage, un terme de mépris ? L'historien J. Boehmer, très favorable au jésuitisme, met à nu l'essence sociale de cet Ordre en écrivant :

«Ses rangs commencent à se compléter presque exclusivement des couches de l'aristocratie du pouvoir, de la richesse et du monde cultivé, il va de soi que, vu ces éléments élus ( ! ! N.B.) de la société, l'Ordre est largement subventionné... Le peuple ne le désire nulle part, bien que partout où l'Ordre a déjà pris racine, le peuple admette qu'il le secourt.»

Ce « secours » consista fréquemment en ce que les fils du peuple furent passés à la roue, eurent bras et jambes arrachés. Ces « éléments élus » de la société, cette « aristocratie du pouvoir, de la richesse et du monde cultivé » avaient à régler le compte de la « populace » !

Mais si, «en dehors», la «compagnie de Jésus» a tenu le pas à la « Sainte-Inquisition », en ce sens qu'en brûlant les « hérétiques » sur les bûchers, elle a tenu à marquer les limites de sa tolérance religieuse, à l'intérieur de l'Ordre, ses théoriciens, et avant tout son fondateur Ignazio de Loiola*, ont « approfondi » cette question à l'extrême. Ils ont érigé la pire prostitution idéologique, la plus vile adulation sans principe, en principe idéologique. Ils ont bâti une organisation dont les membres estimaient le reniement de leur propre conviction comme vertu suprême et, permettez l'expression, comme leur devoir moral suprême.
 
Il a été dit avec juste raison qu'il n'existe au monde aucune scélératesse qui n'ait cherché à se justifier idéologiquement.
Ignazio de Loiola, le roi des jésuites, a développé toute une théorie de la subordination, de la « discipline du travail » ; chaque membre de l'Ordre doit se subordonner à ses supérieurs, « comme un cadavre, que l'on peut tourner de tous côtés, comme une canne qui obéit au moindre mouvement, comme une boule de cire que l'on peut modifier dans sa forme et étirer dans tous les sens...» Ce cadavre se distingue par trois degrés de la perfection : subordination de l'action, subordination de la volonté et subordination de la raison. Si le dernier degré est atteint, si l'homme a remplacé sa raison par l'obéissance absolue en renonçant à ses convictions, alors nous avons devant nous un jésuite à cent pour cent. Cette métamorphose générale en cadavre, principe idéologique et organique de l'Ordre des jésuites, a créé une telle situation de fait que même des jésuites ont été poussés à l'émeute.

—Nikolai Ivanovitx BUKHARIN: Le capital financier drapé dans le manteau papal [‘Ce que dissimule le manteau sanglant et hypocrite du pontifice de Rome!’]

(*): Izena euskal eran eskribitu da blog honetarako.



Rafa Larreina (Opus Dei/EH Bildu) eta Marian Beitialarrangoitia

Garitano, Urkullu (Jaungoikoa & Lege Zaharra) eta Munilla